Après une première session de pêche riche en émotions (mais sans poisson au sec) la semaine passée, je n’ai pas résisté à l’appel des berges ce vendredi pour retenter ma chance.
Comme d'habitude, je me chauffe pour la nuit du vendredi au samedi pour poser les cannes et vous retrouver sur les réseaux ! N'ayant toujours pas ma carte de pêche, me voilà donc reparti pour ma deuxième session de l’année à ma cabane, avec l’espoir d’ouvrir enfin le compteur carpe 2025 ! Pour cette fois, la météo est toujours aussi fraîche, mais l’envie est bien là.
L’arrivée sur les berges
Je suis arrivé sur le poste de pêche en début d’après-midi pour régler quelques bricoles dans ma cabane de pêche avant d'entamer les hostilités. Le ciel est dégagé et il fait plutôt bon cette après-midi.
Ce n'est que vers 16 heures que j'ai commencé à sonder le poste et placer les cannes. Je sors mes cannes, mon rod pod, mon seau de bouillettes… et je vérifie que je n’ai rien oublié, car le froid ne pardonne pas. C’est une heure un peu tardive pour s’installer en hiver, mais j’ai fait au mieux. Les journées sont encore courtes en ce mois de janvier, alors il a fallu être efficace.
La stratégie de placement des cannes
Pour cette session, j’ai décidé de pêcher avec quatre cannes, chacune avec une approche spécifique.
Une canne de bordure
Positionnée juste sur ma gauche à environ 10 mètres, ma canne rouge est sur un spot qui me donne généralement de bons résultats. Même si elle est restée silencieuse la semaine dernière, je préfère insister car la zone a donné de bons résultats par le passé.
Je positionne cette canne avec un dumbell peach and cream avec un petit stick pour plus d'attractivité.
Une canne dans les nénuphars
Je décide de placer ma seconde canne sur un vestige de pieds de nénuphars en décomposition. Cette zone me paraît intéressante et les fonds environnants sont propres contrairement à la semaine dernière.
Clipée à 11,5 tours de distance stick, cette canne est bien placée et m'inspire confiance pour la nuit qui arrive. J'opte pour placer cette canne avec une bouillette caviar et d'une demi popup citruz.
Une canne en escalier
Ma troisième canne est placée à proximité d'un ponton. J'aime assez bien la zone car les poissons y passent souvent pour nettoyer les coups des pêcheurs aux blancs. Je la positionne à 12,5 tours de distance stick afin d'être un peu plus loin que ma canne dans les nénuphars. Cette canne sera eshée d'une bouillette dense en 24mm au caviar et d'une pop-up épicée.
La quatrième canne
Clipée à 13,5 tours de distance stick, cette dernière canne sera sur un spot un peu plus éloigné pour respecter la stratégie escalier. À quelques mètres de la bordure d'en face, cette canne m'a souvent permis de prendre de beaux poissons. Comme pour la canne n°2, cette canne est eshée d'une bouillette caviar et d'une demie popup citruz.
Côté amorçage, j'ai opté pour une approche légère. Les poissons sont toujours un peu amorphes en cette période hivernale, inutile de trop charger. Quelques bouillettes concassées dans des sacs solubles suffisent pour créer une zone d’intérêt sans suralimenter.
Mise à l’eau et premières sensations
La nuit tombe vite en ce moment, alors j’ai rapidement mis mes cannes en place pour profiter des dernières lueurs du jour. Comme toujours, un petit moment de vérification s’impose :
- Bien clipper les distances,
- Vérifier le placement exact de chaque canne,
- Regarder si le fond est propre et pêchant.
Une fois les lignes tendues, je mets un backlead, histoire de bien plaquer mes corps de ligne. C’est le moment que je préfère : tout est en place, il n’y a plus qu’à patienter et profiter du calme ambiant.
Une soirée dans le froid hivernal
Malgré le froid mordant, je profite de cette ambiance paisible pour faire un petit live sur Tiktok. Vous êtes bien présents et ça fait vraiment plaisir ! On échange sur les montages, les amorçages, la météo… bref, tout ce qui fait le charme de notre passion commune pour la carpe.
La température descend vite. Je sens déjà mes orteils qui commencent à piquer. Heureusement, j’ai prévu une bonne doudoune et un duvet chaud. Un petit poêle à gaz me permet de garder un minimum de confort. En hiver, vaut mieux ne pas sous-estimer le froid.
Nuit de pêche très calme
La nuit avance, je scrute mes détecteurs dans l’espoir d’un premier départ mais rien ne se concrétise. La soirée se poursuit au fond du duvet sans signe d’activité notable.
Il est environ 7 heures, l’aube se lève. Les premières lueurs peinent à traverser la brume matinale. Je m’extrais de mon duvet et constate que le givrage a fait son œuvre : rod pod, moulinets, tapis de réception… tout est recouvert de givre.
Je surveille mes détecteurs, espérant quelques bips en ce moment souvent propice, mais rien ne vient entraver ce silence matinal.
Midi, l’heure de remballer le matériel
Je m’étais donné comme limite midi pour plier bagage. Comme d'habitude, je laisse pêcher mes cannes jusqu’à la dernière minute. Mais aujourd’hui, ce sera un grand capot, sans le moindre bip. Pas de décroche, pas de casse, aucune touche.
Je commence donc à ranger mon matériel. Avec le froid, c’est toujours un peu galère. Mais c’est aussi ça, la pêche en hiver : un mélange de petits tracas et de grands bonheurs.
Retour à la maison, la tête pleine de projets
De retour chez moi, je prends le temps de réfléchir à cette session. Certes, je n’ai pas mis de poisson sur le tapis, mais ma persévérance finira par payer. L’hiver est ainsi fait : des touches rares, des poissons léthargiques… mais aussi la satisfaction de passer un moment privilégié au bord de l’eau, loin de l’agitation du quotidien.
Cette seconde session de l’année m’a rappelé, une fois de plus, la beauté et la dureté de la pêche d'hiver. On ne sait jamais quand ni comment la touche va arriver, mais on apprend à savourer chaque bip. La remise en question fait partie du jeu : peut-être qu’il faudra essayer d'autres appâts, une autre zone ou un autre montage la prochaine fois.
Quoi qu’il en soit, je ne lâche rien. La quête de la première carpe 2025 continue et j’ai déjà hâte de retourner sur les berges pour la prochaine session. En attendant, je te souhaite à toi aussi de ne jamais baisser les bras et de toujours croire en ta chance. En hiver, la pêche devient un vrai défi, mais le jeu en vaut la chandelle !